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Notre histoire, notre brasserie

Notre brasseur, Quentin Villé, a toujours apprécié déguster des bières de divers horizons afin de découvrir les subtilités des différentes recettes.

Ainsi, à l’instar d’un cuisinier qui, à force de gouter des plats, souhaite réaliser son propre univers, Quentin a voulu brasser quelques recettes chez lui. Depuis, ce loisir devenu passion, n’a cessé de croître apportant une envie de plus en plus forte d’en faire un métier.

Parallèlement à cette formation, un projet a été réfléchi avec son épouse, Aurore Gilquin et d’autres forces vives, Sylvain Poncelet et Céline Wenkin, propriétaires du « Cellier du Baudet ».

Ce projet, se concrétise en plusieurs étapes:

  • Première étape l’ouverture d’un bar-terrasse, le Fée’s Time, nouvellement ouvert.
  • En 2024 l’étape suivant sera l’arrivée sur le site du matériel de brassage. En attendant la salle de brassage, Quentin brasse à la Brasserie Saint-Hélène à Florenville avec son brasseur Eddy Pourtoi.

L’emplacement de la brasserie sera à deux pas du Château des fées. Un lieu historique laissant quelques traces d’une forteresse du IX au XI –ème Siècle.

Autour de ce château existe multitudes de légendes dont celle-ci :

Les fées et les bossus

Jean-Louis était un pauvre bossu qui habitait Bertrix. Son infirmité l’avait rendu faiblot et ne lui permettait pas de se livrer aux rudes travaux des champs ou aux durs labeurs de bucheronnage. D’une sensibilité toute maladive, il s’était il s’était complu dans l’étude du violon et son âme s’exhalait lorsqu’il faisait vibrer l’archer. Il n’avait pas son pareil pour faire danser les villageois au Ducasse et aux noces.

Partout bien accueilli, Jean-Louis allait de village en village répandant la joie autour de lui. Jamais il n’avait en mode révolte quand il voyait valser les charmantes paysannes aux bras des jeunes gens.Et pourtant, il aurait bien voulu lui aussi, rire, s’amuser, dessiner d’ondoyantes arabesques en compagnie des plus jolies jouvencelles du canton.

Mais peut-on songer à l’amour quand on a une bosse qui vous déforme le dos? Un jour donc, Jean-Louis c’était rendu à la fête de Rossart. Toute l’après-midi et toute la soirée, il avait chanté il avait fait chanter son violon, son fidèle compagnon. Vers les 11h n’en pouvant plus, il songea à regagner Bertrix. Mais il s’était pris à son propre jeu et la musique l’avait grisé.

Sentant ses jambes mollir sous lui, il résolut de se reposer un instant avant de continuer sa route. Il se coucha sous le château des fées et ne tarda pas à s’endormir. Soudain, il fut réveillé par un chant très doux. Il se frotta les yeux et aperçut une bande de jeunes filles, toutes plus belles, qui dansaient à la clarté froide de la lune et des étoiles en répétant en refrain quelque peu monotone : « Dtimanche, lundi». Surprise, les fées arrêtèrent leur farandole pour écouter Jean-Louis chantant de tout son cœur.

La chanson ainsi allongée plu beaucoup aux fées qui applaudirent de leurs mains fines. Alors, la reine des fées s’approcha du violoneux et lui dit:« Jean-Louis, la mélodie est charmante. Désormais nous danserons en répétant tes paroles. Aussi voulons-nous récompenser l’improvisateur qui nous a donné cette joie. Nous allons te débarrasser de ta vilaine gibbosité ».

La reine caressa le dos tordu du musicien qui se redressa immédiatement. …/…

A ce jour, nous ne savons pas si la légende était vraie ou si Jean-Pierre était tellement alcoolisé qu’il a cru sa malformation disparue… Le mystère demeure

Toujours est-il que la cervoise bue à l’époque devait, sans nulle doute, être aussi bonne que la nôtre….